La semaine dernière a eu lieu le Congrès annuel de l’OTTIAQ. Il s’agissait d’une première participation pour moi. Cela faisait certes des années que j’en entendais parler, mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre, comme tout se déroulait à distance pour une deuxième année consécutive. Eh bien, j’ai été agréablement surprise. La plateforme était très conviviale et Karina Lehoux, qui assurait l’animation entre tous les intervenants, était des plus chaleureuse et professionnelle.
Malgré la distance imposée par la technologie, et les bogues inhérents à ce genre d’événement en ligne, je sentais que tous les collègues présents étaient très intéressés et un grand nombre participait activement aux périodes de questions, sans jamais s’essouffler.
J’ai eu la chance d’assister aux présentations du jeudi 30 septembre, Journée mondiale de la traduction et Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, deux événements qui ne sont pas passés sous silence. Après quelques mots de bienvenue sur le déroulement de la journée, le président de l’Ordre, Donald Barabé, s’est penché sur le thème de l’année, soit le rôle des langagiers dans la sécurité du public (qui a été mis en valeur durant la pandémie), et sur le projet de loi 96; il est d’ailleurs intervenu récemment en commission parlementaire pour y formuler des recommandations. J’ai été étonnée d’apprendre que la plupart des membres de la commission ne savaient pas qu’il existait un ordre régissant notre profession. On a du travail à faire à cet égard! Raymond Théberge, le commissaire aux langues officielles du Canada, qui figurait aussi parmi les invités d’honneur cette année, nous a entretenus sur son rôle, sur les lacunes constatées en matière de langues officielles dans les communications d’urgence entourant la COVID-19, et sur les recommandations qu’il a faites à cet effet.
Les conférenciers ont ensuite pu présenter leur contenu soigneusement préparé dans leurs salons virtuels respectifs. Au-delà des enjeux plus sérieux abordés dans cette édition du Congrès, les sujets étaient aussi variés qu’intéressants. Malgré la distance imposée par la technologie, et les bogues inhérents à ce genre d’événement en ligne, je sentais que tous les collègues présents étaient très intéressés et un grand nombre participait activement aux périodes de questions, sans jamais s’essouffler. Somme toute, j’ai trouvé le Congrès très dynamique, et la journée s’est terminée par un e-péro, que Cartier et Lelarge commanditait pour l’occasion.
Une belle réussite de mon point de vue! Merci à tous les organisateurs.