Par Simon Tétreault
Cartier et Lelarge est un cabinet qui ne cesse de se réinventer. Depuis sa fondation, il a toujours été à l’affût des nouvelles technologies et à l’écoute des besoins des traducteurs. Résultat : des méthodes en constante évolution et un milieu de travail flexible qui témoigne de notre capacité d’adaptation.
Du papier au numérique
À ses débuts, et jusqu’à récemment, les traducteurs étaient de grands consommateurs de papier. Les plus jeunes d’entre nous n’ont pas connu l’époque où la dactylo était un outil indispensable. Néanmoins, malgré l’arrivée de l’ordinateur, nous avons longtemps continué à manipuler des textes imprimés à simple ou à double interligne (pour le plus grand bonheur de nos réviseurs). Il va sans dire que nos recherches documentaires se faisaient aussi largement sur papier. D’ailleurs, le cabinet était doté d’un centre de documentation très fourni où on trouvait des dictionnaires et les magazines spécialisés. Au fil du temps, les dictionnaires sur CD, puis Internet, ont fini par remplacer les bons vieux livres. Nous avons également pris l’habitude de réviser à l’écran, ce qui a grandement contribué à réduire notre consommation de papier. Enfin, l’essor de la traduction neuronale inaugure une nouvelle étape dans notre évolution : l’adoption de la TA, qui fait désormais partie de notre boîte à outils.
L’adoption du télétravail
L’arrivée d’Internet a non seulement transformé notre façon de travailler et de communiquer, que ce soit par courriel avec nos clients ou par messagerie instantanée avec nos collègues, mais elle a aussi accru la mobilité de notre personnel. Ce qui a ouvert la voie à l’adoption du télétravail. Ce nouveau mode de travail a été lancé en 2003, lorsque Simon Hébert a déménagé à New York, d’où il a orchestré la gestion des projets. Peu à peu, les autres employés ont profité de cette formule pour travailler en alternance au bureau et à la maison. Certains sont même partis travailler aux quatre coins du monde, des États-Unis à la France en passant par l’Argentine! Le télétravail nous a également permis de recruter des traductrices à l’extérieur de la région de Montréal. L’intégration du télétravail à la culture du cabinet démontre que la flexibilité constitue une valeur centrale pour Cartier et Lelarge.
De NDG au centre-ville
Or, la popularité du télétravail a eu pour conséquence que les traducteurs ont graduellement déserté nos locaux du quartier Notre-Dame-de-Grâce, où le cabinet avait pignon sur rue depuis sa fondation. Par souci d’efficacité, nous avons pris la décision en 2017 de déménager dans le centre-ville et d’opter pour la formule des locaux partagés (coworking). L’adaptation à ce nouvel environnement s’est faite tout naturellement, et nous y avons vite pris goût. Toutefois, nous n’avons pas oublié la maison que nous occupions sur l’avenue de Monkland, qui a marqué l’histoire de Cartier et Lelarge : elle figure d’ailleurs toujours sur les logos du cabinet.
Après 35 ans, force est de constater que Cartier et Lelarge a toujours su s’adapter, voire se réinventer, mais sans jamais abandonner ses valeurs et son image de marque. Qui sait ce que l’avenir nous réservera?